Dans la série de photographies-sculptures MALABAR, je mets en scène et photographie des sculptures éphémères, constituées de cette pâte de chewing-gum rose, que je mâche, triture, et étire. La scénographie et le cadrage accentuent l’impression d’un état de basculement, de “border-line”, au bord du vide. L’esthétique de la photographie vient sublimer le déchet filaire. L’utilisation du Malabar confère une dimension ludique et décalée, dans un équilibre fragile entre humour et gravité.